Le point malade
Je ne comprends ni qui commence les guerres, ni qui les achève ? Qui décide ?
Comment cela se fait ? Pourquoi certains jours certaines décisions sont adoptées et d’autres jours, les mêmes, totalement rejetées ?
Pourquoi avons-nous deux parties qui se déclarent gagnantes ? Pourquoi et comment peuvent-elles se déclarer gagnantes après tout ce qu’elles ont perdu ?
Sont-elles à ce point aveugles ? Cela expliquerait les carnages et les destructions massives…
Comment les peuples adhèrent-ils à ces déclarations ? Comment sont-ils capables de sortir de ces abris qu’ils n’ont peut être pas quittés depuis un mois, de monter dans leurs voitures ou sur leurs scooters et d’aller défiler dans les rues ? Se sentent-ils vraiment triomphants ? Se posent-ils des questions ? Se sont-ils demandés ce qu’ils encaissaient eux-mêmes ?
J’ai dormi d’une traite cette nuit. Je n’ai pas eu chaud. Je ne me suis pas tordue dans tous les sens. J’ai juste eu quelques pensées avant de rêver. Des rêves vides, blancs. J’ai pensé à ce jeu que j’adorais jouer gamine. Celui des serpents et des échelles. Et je me suis vue emprisonnée dans la même partie pendant plusieurs jours. Me rapprochant sans cesse de la dernière case et retombant à la case départ à cause du long serpent. Le plus sournois et le plus souriant.
Rattrapant la grande échelle, me faisant piéger par le long serpent.
C’était terrible comme pensée. Ca a imagé ce que je sentais sans que je ne puisse nommer ce sentiment.
Je sens la suspension. Les trois petits points je sens. Ce que l’on ajoute pour marquer une interruption, une hésitation, une indécision, une réticence.
Je sens que je suis un point de suspension qui vient de se faire court-circuiter et qui tente dans un geste noble de repositionner ses trois cheveux sur la tête.
Apres le ver de terre, le pont de suspension court-circuité. Cela s’appelle l’évolution.
Comment cela se fait ? Pourquoi certains jours certaines décisions sont adoptées et d’autres jours, les mêmes, totalement rejetées ?
Pourquoi avons-nous deux parties qui se déclarent gagnantes ? Pourquoi et comment peuvent-elles se déclarer gagnantes après tout ce qu’elles ont perdu ?
Sont-elles à ce point aveugles ? Cela expliquerait les carnages et les destructions massives…
Comment les peuples adhèrent-ils à ces déclarations ? Comment sont-ils capables de sortir de ces abris qu’ils n’ont peut être pas quittés depuis un mois, de monter dans leurs voitures ou sur leurs scooters et d’aller défiler dans les rues ? Se sentent-ils vraiment triomphants ? Se posent-ils des questions ? Se sont-ils demandés ce qu’ils encaissaient eux-mêmes ?
J’ai dormi d’une traite cette nuit. Je n’ai pas eu chaud. Je ne me suis pas tordue dans tous les sens. J’ai juste eu quelques pensées avant de rêver. Des rêves vides, blancs. J’ai pensé à ce jeu que j’adorais jouer gamine. Celui des serpents et des échelles. Et je me suis vue emprisonnée dans la même partie pendant plusieurs jours. Me rapprochant sans cesse de la dernière case et retombant à la case départ à cause du long serpent. Le plus sournois et le plus souriant.
Rattrapant la grande échelle, me faisant piéger par le long serpent.
C’était terrible comme pensée. Ca a imagé ce que je sentais sans que je ne puisse nommer ce sentiment.
Je sens la suspension. Les trois petits points je sens. Ce que l’on ajoute pour marquer une interruption, une hésitation, une indécision, une réticence.
Je sens que je suis un point de suspension qui vient de se faire court-circuiter et qui tente dans un geste noble de repositionner ses trois cheveux sur la tête.
Apres le ver de terre, le pont de suspension court-circuité. Cela s’appelle l’évolution.
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1 Comments:
je sens comme un semblant d'espoir qui se pointe?
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